mardi 26 février 2019
lundi 25 février 2019
LES TROUBLES DE L'ACTIVITÉ VOLONTAIRE
L'on distingue les troubles suivants:
l'augmentation de l'activité volontaire ou hyperboulie.
La diminution de l'activité volontaire ou hypoboulie.
La perversion de l'activité volontaire.
L'AUGMENTATION:
il s'agit dans tout d'abord des états d'agitation ou d'excitation qui peuvent être l'expression de causes pathologiques diverses.
Les intoxications, les infections (paludisme méningites encéphalitiques, les organiques du cerveau trauma crânien, les tumeurs cérébrale. L'excitation psychomotrices peut être déterminée de choc émotionnel (psychogenie).
Elle peut chez les personnes psychopathiques. Elle peut être chez les personnes maniaques, il s'agit dans ce cas de l'agitation maniaque, elle se manifeste par la triade de symptômes mais trop marqués.
Elle se rencontre dans les agitations maniaco dépressive (psychose)...
LA DIMINUTION.
Cette pathologie se rencontre souvent dans les états dépressifs. Cet état peut se rencontrer dans beaucoup de maladies mentales différentes.
L'activité des malades est réduite parfois jusqu'à l'inertie totale, les malades restent des heures dans la même position, ils ne peuvent s'occuper de rien parfois il s'agit de la stupeur dépressive.
Dans ce cas les malades sont immobiles, ils sont incapables d'accomplir le moindre geste, il faut donc parfois les nourrir, car ils ne peuvent manger d'eux même, leur visage a une expression figée de tristesse et de chagrin.
La diminution de l'activité volontaire peut se rencontrer dans certaines lésions organiques du cerveau, syphilis, tumeur atherosclérose cérébrale.
Dans la schizophrénie les étrangétés de comportement s'associent à la baisse croissante de l'activité, à la perte de désir, il s'agit d'abord sans aucune raison le malade peut abandonner sa profession, il cesse de suivre les cours, de fréquenter les parents et amis, il reste couché des journées entières, devient malpropre.
LA PERVERSION DE L'ACTIVITÉ VOLONTAIRE.
Elle se manifeste par le syndrôme cathatonique et hébéphrénique. Dans le syndrôme cathatonique il existe deux variantes
La stupeur cathatonique
L'agitation cathatonique
LA STUPEUR CATHATONIQUE:
se caractérise par l'immobilité des malades, le négativisme actif et passif, le mutisme, et par la catalepsie ou la flexibilité cireuse.
Il s'agit de mutisme quand le malade ne répond pas aux questions, ne prononce un mot, ne réagisse, ni à ce les entourent, ni à leur propre situation.
LA CATHALEPSIE:
il s'agit de la conservation de l'habitude, de l'attitude imposée, cette conversation des positions se traduit non seulement par la conservation du bras placé en l'air, mais encore par la prise active et la conservation de positions difficile à garder.
LA STUPEUR CATHATONIQUE:
s'accompagne souvent par le signe de l'oreiller fictif, le malade étant couché sur le dos, sa tête reste soulèvée au dessus de l'oreiller des heures et parfois de jours entiers.
LE NÉGATIVISME PASSIF:
dans ce cas on peut pousser par exemple le malade en avant, il s'arcboute au sol, et sa résistance est d'autant forte que la poussée est plus forte.
LE NÉGATIVISME ACTIF:
dans ce cas on le malade en avant, il se met à reculer, si on le pousse en arrière, il se met à avancer.
La ténacité musculaire de la stupeur cathatonique peut varier, dans certains on en observe la diminution, par exemple le bras soulèvé en l'air retombe facilement, c'est la stupeur flasque.
Dans d'autres cas la stupeur s'accompagne de l'augmentation de la ténacité musculaire, il est alors difficile ou même impossible de changer la position du malade.
La stupeur cathatonique s'accompagne souvent de troubles végétatifs, salivation considérable, par des vomissements et troubles du pouls, du rythme cardiaque, respiration, température.
L'AGITATION CATHATONIQUE:
se caractérise par les actes et mouvements irraisonnés impulsifs, on constate souvent un rire sans motif, la paramimie, on observe un automatisme psycho verbale qui se traduit par des décharges de paroles incohérentes, ce phénomène s'appelle La Verbigération.
Parfois les malades répètent les questions ou les paroles prononcées devant eux c'est L'Écholalie, quand l'agitation cathatonique devient extrêmement impulsive les malades se mettent à courir précipitamment, tournent sur place, arrachent leurs vêtements, détruisent tout ce qui tombent sous leurs mains.
Ce syndrôme se rencontre dans la schizophrénie.
L'AGITATION HÉBÉPHRÉNIQUE:
dans ce cas on observe la Clownerie, des farces de mauvaise goût, les malades font des manières prennent des positions qui ne sont pas naturelles rient parfois bizarrement, ils rient sans raison, grimacent, parlent n'importe quoi, ils peuvent devenir agressifs.(schizophrénie)...
jeudi 21 février 2019
LES TROUBLES DE L'ÉMOTION
Les émotions expriment l'attitude de l'homme envers l'environnement, on juge de l'état émotionnel d'après la mimique, les mouvements et les dits d'un malade. Dans la pratique clinique nous nous rencontrons avec la pathologie de l'humeur. C'est la résultante de toutes les émotions et état, se caractérise par la durée de stabilité, l'humeur est le fond pour tout les éléments de l'activité psychiques.
LES TROUBLES DE LHUMEUR.
L'EUPHORIE:
c'est une humeur joyeuse. Elle s'exprime par la gaité, la sensation d'une excellente santé et de force...
Les malades rient beaucoup, ils sont satisfaits de tout, l'euphorie accompagne souvent des lésions organiques du cerveau, la paralysie générale.
LE SYNDRÔME MANIAQUE:
Il se caractérise par la triade de symptômes:
L'euphorie
La pensée accélérèe jusqu'à la fuite des idée
L'activité accrue (hyperboulie.
Ce syndrôme se rencontre dans la psychose maniaque dépressive (phase maniaque.
Au contraire
LE SYNDRÔME DÉPRESSIF.
Il se caractérise par la triade dépressif de symptômes
L'humeur déprimée (tristesse profonde l'angoisse, l'anxiété)
Le ralentissement de la pensée
L'inhibition motrice (hypoboulie).
Dans ce cas les malades sont tristes. Le monde entier pour eux est privé de joie, rien ne donne du plaisir, l'activité volontaire est réduite, le malade reste des heures dans la même position, il ne peut s'occuper de rien, quand on leur parle il réponde lentement par un monosyllabe, les idées de suicide sont constatées chez tel malade.
IIs peuvent exprimer des idées délirantes d'auto accusation, assez souvent chez le malade il y'a des idées hypochodriaques et de négation. Il se rencontre dans la psychose maniaque dépressive (phase dépressive), dans la psychose présénile, dans les maladies infectieuses, les intoxications.
LA DYSPHORIE:
se caractérise par une hostilité, irritabilité accrue. C'est une humeur mauvaise anxieuse et méchante, s'accompagne souvent d'agressivité, typique pour les épileptiques, chez certains psychopathes.
LA FAIBLESSE ÉMOTIONNELLE (INCONTINENCE des SENTIMENTS).
C'est la labilité extrême de l'humeur, la sensibilité envers toutes les excitations extérieurs sont augmentée.
Elle se rencontre dans les états névrotiques asthénique, les lésions organiques du cerveau atherosclérose cérébrale.
LA FROIDEUR ÉMOTIONNELLE (APATHIE INDIFFÉRENCE ÉMOTIONNELLE). C'est l'indifférence des malades avec tout ce qui l'entoure et ce qui le concerne directement, rien ne provoque de l'émotion typique pour la schizophrénie et certaines lésions organiques du cerveau.
LES PERVERSIONS ÉMOTIONNELLES.
L'AMBIVALENCE:
la coexistence de deux émotions (heine et amour) envers la même personne (schizophrénie)
LES ÉMOTIONS INADÉQUATES.
Un malade qui sourit à la nouvelle de la mort d'un parent proche, les émotions ne correspondent pas à la réalité (schizophrénie).
L'AFFECT PATHOLOGIQUE:
l'affect pathologique est une émotion forte courte, s'accompagne des manifestations courtes et viscérales, la colère par exemple.
À la différence de l'affect physiologique l'affect pathologique s'accompagne de la perte de conscience, l'agitation psychomotrices, la désorientation dans l'entourage, le sommeil après la sortie de cet état, l'amnésie totale de ce qui s'était passé au cours de l'affect pathologique.
Le malade peut commettre une grave infraction aux lois.
mercredi 20 février 2019
LES TROUBLES DE L'INTELLIGENGE
L'intellect, c'est la notion complexe qui inclut:
La pensée ou processus associatif c'est à dire analyse et synthèse formation des notions de jugement et de conclusion, c'est la partie essentielle de l'intellect ou le noyau.
Le bagage connaissance.
La fonction mnésique et de l'attention.
Les fonctions critiques.
On distingue deux variantes essentielles des troubles de l'intelligence: L'oligophrénie. La démence.
L'OLIGOPHRÉNIE.
C'est la pathogénie de l'intellect d'un caractère congénital. Elle est caractérisée par une arriération mentale moins prononcés. Elle se manifeste par l'inaptitude à la pensée abstraite du langage, la pauvreté extrême du vocabulaire, le bagage limité des connaissances acquises et les possibilités réduites d'en acquérir.
Les émotions sont pauvres et se bornent à la satisfaction des besoins physiques.
On distingue les trois degrés de l'insuffisance intellectuelle.
LA DÉBILITÉ MENTALE.
C'est le degré le plus léger. Dans ce cas les capacités intellectuelles sont diminuées, l'auto critique manque, les débiles peuvent apprendre dans une école ordinaire, mais ils étudient généralement avec beaucoup de peine,
ils rentrent plusieurs années dans une même classe, il est préférable de les instruire dans les écoles à programme spécial.
L'IMBÉCILITÉ.
Dans ce cas la formation des notions abstraites sont impossibles, on souvent de grand défaut de la prononciation, le trouble de l'articulation.
Ils sont incapables d'étudier dans les écoles ordinaires. On arrive parfois à leur apprendre la lecture, le calcul élémentaire, mais beaucoup ne peuvent pas compter même les doigts de leurs mains. Les imbéciles apprennent à accomplir un travail peu compliqué, mais il ont toujours besoin d'être contrôler et diriger.
L'IDIOTIE:
degré le plus profond. Ils sont incapables de parler. Les idiots ne peuvent prononcer que des sons, inarticulent très rarement certains mots, on ne peut pas leur apprendre à acquérir quelques habitudes exemple à manger avec une cuillère.
Les malades apprennent beaucoup trop tard et difficilement à marcher, quelque fois se déplacent en rampant, leurs mouvements sont stéréotypés assis dans leur lit se balancent des heures entières, les réactions de méchanceté sont prèsque constantes, chez les autres l'apathie domine (l'absence totale de la réaction envers le monde extérieur.
On constate souvent chez les idiots les anomalies de structure du crâne micro encéphalie macro encéphalie, des anomalies des organes internes troubles endocriniens.
Les causes d'oligophrénie sont diverses ce sont:
les agents infectieux qui agissent dans la vie intra utérine, ou au cours des premières années de la vie, virus neurotropes méningocoques, tréponèmes pâles, toxoplasmose.
Les intoxications
Les actions de radiation Les incompatibles biologiques des tissus de la mère et du foetus (facteur RH).
Les troubles divers de nutrition de l'orga nisme en développement, avitaminoses etc...
Les trauma mécaniques pendant l'accouchement
Les troubles héréditaires du métabolisme insuffisance de tel ou tel enzyme.
Les maladies chromosomiques maladie de DOWN. Les degrés les plus rencontrés sont l'imbécilité ou l'idiotie.
LA DÉMENCE.
C'est la pathologie de l'intellect d'un caractère acquis. Elle se manifeste par un affaiblissement des connaissances, un appauvrissement des sentiments, de troubles de la mémoire et de l'attention, le changement de comportement.
La démence dépend du caractère l'atteinte cérébrale, du genre de la maladie qui la provoque. La démence organique apparaît d'atherosclérose cérébrale, paralysie générale (d'étiologie psychose syphilis). On distingue la démence sénile et atrophique.
Elle peut apparaître à la base de trauma crânien, de l'intoxication infectieuses encéphalite, méningite, tumeur cérébrale.
Certaines maladies mentales entraînement la démence spécifique, la démence chronique épileptique. On distingue:
La démence totale diffuse.
La démence partielle dysmnésique.
La démence totale se caractérise une par une faiblesse de jugement une forte baisse de l'esprit critique, une euphorie durable.
Elle s'appelle aussi démence paralytique (psychose syphilitique) qu'elle caractérise.
La démence partielle se manifeste par l'affaiblissement de la mémoire, l'incontinence émotionnelles. Elle se rencontre dans l'athéterosclérose cérébrale et d'autres affections du cerveau.
En conclusion, selon ESQUIROL c'est un homme qui était riche et qui s'est ruiné sur le plan intellectuel. Le débile mentale est homme qui est né pauvre et est resté pauvre.
lundi 18 février 2019
LES TROUBLES DE LA MÉMOIRE
La mémoire est la facilité de retenir de remémorer l'expérience de la vie passée. La structure de la mémoire est la suivante:
la faculté de percevoir ou fixer
de retenir de ce qui a été perçu
de se rappeler.
On distingue les formes suivantes:
la mémoire mécanique
logique
visuelle
auditive
kinestésique
gustative
olfactive
émotionnelle
des habitudes.
On distingue deux groupes de troubles de la mémoire:
les troubles de la mémoire négative.
Les dysmnésies.
Les amnésies.
Les troubles de la mémoire positive:
l'hypermnésie
la paramnésie.
On appelle DYSMNÉSIE différentes sortes d'affaiblissement de la mémoire, baisse de faculté de mémoration, de fixation, de fixation.
Quand il y'a baisse générale de la mémoire on parle aussi D'HYPOMNÉSIE.
La faiblesse de la mémoire dans de nombreuses formes de maladies mentales surtout dans les lésions organiques du cerveau, atherosclérose, syphilis, trauma crânien, diverses intoxications infectieuses, encéphalite méninges, tumeur cérébrale. Ce trouble est propre à la vieillesse.
L'AMNÉSIE.
C'est la perte totale ou partielle de la mémoir. On parle d'amnésie lorsqu'il y'a perte de souvenirs des événements sur un laps de temps plus ou moins long. On distingue deux grandes formes essentielles d'amnésie.
L'amnésie de fixation ou Antérograde.
L'amnésie d'Évocation, Rétrograde.
On parle D'AMNÉSIE ANTÉROGRADE:
quand on perd la mémoire de la période qui suit le début de la maladie, le malade n'est plus capable de se rappeler des évènements courants, il perd sa faculté d'assimiler des données nouvelles.
L'AMNÉSIE RÉTROGRADE.
Il s'agit de la perte de la mémoire de la période qui précède la maladie. Dans ce cas, impossible de se remémorer d'aucun des évènements des circonstances qui ont précédé la perte de conscience ou le début de la maladie mentale.
Cet oublie embarrassé des durées variables d'heures, jours et mois. Le plus souvent l'amnésie se caractérise par un trouble mixte Antérograde rétrograde.
L'AMNÉSIE GÉNÉRALE À FORME PROGRÈSSIVE.
À de cette amnésie il y'a la loi de Robot c'est à dire dans ce cas il s'agit de la perte des données de la mémoire.
Du nouveau à l'ancien c'est à dire des données récemment acquises à celles qui sont acquises dans un temps lointain.
Des données individuelles et sélectives aux données générales.
Du complexe au simple.
LES PARAMNÉSIES.
Elles comprennent:
Les fausses reconnaissances.
La fabulation. Dans le premier cas le malade transfert dans le présent les événements du passé. Dans le second cas il s'agit de souvenirs fantastiques qui n'existent pas.
LE SYNDRÔME AMNÉSIQUE DE KORSAKOV.
La structure de ce syndrôme est la suivante.
L'amnésie de fixation:
c'est à dire la perte de la mémoire des événements récents.
La désorientation amnésique:
c'est à dire le malade perd l'orientation dans le temps dans le lieu et dans l'espace.
L'amnésie antéro retrograde.
Les paramnésies (fausses reconnaissances et fabulations).
Ce syndrôme se rencontre dans l'athéterosclérose cérébrale, le trauma crânien, les intoxications des maladies infectieuses etc...
Il fait partie du tableau clinique de la psychose de KORSAKOV (d'étiologie alcoolique).
Le syndrôme de KORSAKOV inclus le syndrôme des troubles psychiques et de polynévrites toxiques .
vendredi 15 février 2019
LES TROUBLES DE LA PENSÉE
On classe les troubles de la pensée d'après le rythme.
C'est le trouble du cours d'association.
Les troubles de la pensée d'après la structure.
Les productions pathologiques de la pensée qui comprennent
les idées délirantes ou le délire
les idées directrices
les idées obsessionnelles ou obsessions.
LES TROUBLES DU COURS D'ASSOCIATION ou (TROUBLES DU RYTHME): L'accélération de la pensée
Le ralentissement de la pensée.
L'ACCÉLÉRATION DES PROCESSUS ASSOCIATIFS.
C'est l'augmentation du nombre d'association, leur facilicitation, les représentations des malades sont accélérées.
Le malade qui a l'accélération du cours de la pensée parle beaucoup, sans achéver une idée il passe à l'autre. Dans certains cas les pensées deviennent si rapides que le malade ne peut les exprimer par les mots, les malades laissent tomber des mots et quelques fois des phrases entières dans sa conversation, dans ce cas il s'agit de la fuite des idées.
Ces troubles de la pensée caractérisent l'état maniaque, et se rencontrent le plus souvent dans la psychose maniaque dépressive.
LE MENTISME.
Dans ce cas le malade raconte qu'il perd la faculté de diriger sa pensée, ou observe un grand nombre de pensée, une affluence d'idée apparaissant malgré la décision du malade. Cet état se rencontre dans la schizophrénie.
LE RALENTISSEMENT DE LA PENSÉE.
Dans cette pathologie les idées se forment avec difficulté, sont peu nombreuses, leur contenu est pauvre et monotone, les malades y répondent après la pause, la voix basse parfois par un seul mot. Il faut répéter beaucoup de fois la même question.
Ce trouble de la pensée caractérise l'état dépressif, se rencontre souvent dans la psychose maniaque dépressive (phase dépressive) et dans la dépression d'autres origines.
LE BOUCHAGE ou ARRÊT DES IDÉES (trous d'ans les idées).
Les malades racontent que toutes leurs pensées disparaissent et réapparaissent au bout d'un certain temps, ce sont les trous dans les idées. Ce phénomène se rencontre dans la schizophrénie.
LA VISCOSITÈ DE LA PENSÉE (la pensée circonstanciée ou lenteur de la pensée).
Dans ce cas, la pensée se caractérise par l'incapacité de dégager l'important du secondaire, l'essentiel du contingent. Lorsque le malade expose quelque fois il cite un grand nombre de choses, de détails inutiles, il décrit avec application des choses insifignifiantes.
Il s'appesantit trop longtemps sur les détails secondaires et parvient à l'essentiel avec un grand retard, il est ordinairement difficile d'écouter les conversations de ces malades (piétinement sur place). Elle se rencontre dans l'épilepsie.
LA PERCÉVÉRATION DE LA PENSÉE.
C'est la prédominance prolongée d'une idée quelconque, ainsi après une réponse juste à une première question cette réponse est répètée obstinément à d'autres questions sans rapport.
Cette pathologie se rencontre dans les lésions organiques du cerveau exemple l'athérosclerose cérébrale, surtout après l'ictus hémorragie, dans la démence sénile etc...
LA STÉRÉOTYPIE DE LA PENSÉE.
Dans ce cas les malades reviennent souvent dans leur propos aux mêmes mots et mêmes phrases et même idées. Elle se rencontre dans la schizophrénie.
LES TROUBLES DE LA PENSÉE D'APRÈS LA STRUCTURE.
L'INCOHÉRENCE DE LA PENSÉE.
Dans ce cas, la pensée est constituée de liaisons chaotiques et privées de sens, correctement construites du point de vue grammaticale les phrases prononcées sont sans aucun rapport entre elles.
Il est impossible de comprendre de tel malade. Dans les cas marqués il n'y pas de sens logique entre les mots, ce phénomène s'appelle (schizophagie) typique dans la schizophrénie (salade de mots).
PENSÉE AUTISTIQUE (AUTISME).
Il s'agit de la perte de contact avec la réalité, le malade est plongé dans son monde intérieur. Dans le discours du malade se rencontre le néologisme souvent extravagant, il arrive que le malade parle de choses étrangères au sujet de la conversation. Ce phénomène est typique pour la schizophrénie.
LA SYMBOLISATION PATHOLOGIQUE DE LA PENSÉE.
Dans ce cas le malade donne le sens particulier personnel aux choses aux objets aux mots aux actes quelconques, propre à la schizophrénie.
LE RAISONNEMENT (LE CARACTÈRE RAISONNEUR).
Il s'agit d'une propension à du raisonnement inutile, un besoin de philosopher sur de rien, sur des faits qui ordinairement ne nécessitent aucune attention (schizophrénie).
L'AMBIVALENCE.
Il s'agit de la coexistence de deux idées opposées (schizophrénie division de l'âme)...
LES PRODUCTIONS PATHOLOGIQUE DE LA PENSÉE.
LE DÉLIRE.
C'est un jugement faux ne correspondant pas à la réalité provoqué par une raison morbide, et ne se soumettant pas à la critique.
Il est impossible de le corriger en dépit de son opposition avec la réalité.
Il existe une classification des idées délirantes d'après le contenu.
Il existe trois groupes essentiels:
les délires de grandeur
de persécution
d'humiliation volontaire.
LES DÉLIRES DE GRANDEUR:
comprend
de richesse
de réforme
d'invitation
de genialité
de filiation
de puissance
amoureux ou érotique.
Les malades s'imaginent être un grand chef d'armée, ou de grand savant inventeur, ou d'homme riche possédant beaucoup d'argent etc...
Dans les délires amoureux ou érotiques le sujet a l'intuition soudaine qu'il est aimé par une personnalité quelconque, alors il importune l'objet de son amour demande des démonstrations.
LES DÉLIRES DE PERSÉCUTION.
Il comprend:
le délire de relations
d'un influence physique
d'empoisonnement
de préjudice
de quérulent.
LES DÉLIRES DE RELATION.
C'est l'un des plus fréquent, les malades affirment que certains objets et phénomènes sont en rapport direct avec eux. Si quelqu'un sourit, parle, le malade dit qu'il s'agit de lui et c'est de lui qu'on se moque.
Dans LE DÉLIRE D'EMPOISONNEMENT,
le malade imagine qu'on l'empoisonne et qu'on ajoute du poisson à leur aliment, cela peut leur amener à refuser de manger.
Dans LE DÉLIRE D'INFLUENCE:
les malades affirment qu'on agit sur eux au moyen des rayons émis par les machines spéciales ou par la radio et qu'on porte préjudice à leur santé.
Dans LE DÈLIRE DE JALOUSIE
le sujet a soudain la révélation de l'infidélité du conjoint, il pense que les yeux cernés, la fatigue sont la conséquences de l'excès sexuel de l'infidélité.
LE DÉLIRE DE QUÉRULENT.
Dans ce cas les malades écrivent des des plaintes constantes, fréquentent des établissements divers pour obtenir le rétablissement de leur droit bafoué.
LE DÉLIRE D'HUMILIATION VOLONTAIRE.
Comprend: le délire péché
d'auto-accusation
hypochodriaque
de négation. Dans ce cas les malades se considèrent comme des criminels. Ils affirment souvent que leur activité apporte un tort irrémédiable à l'État et à leur famille. Il ont souvent des idées de suicide qu'ils tentent de mettre en exécution.
LE DÉLIRE HYPOCHONDRIAQUE.
Dans ce cas le malade s'imagine des maladies inexistantes, exprime des craintes excessives au sujet de leur santé, affirment qu'ils mourront si des mésures urgentes ne sont prises à leur endroit, pour vérifier l'exactitude des paroles de médecin que leur santé n'est pas en danger, il pose des questions identiques à d'autres spécialistes, ils lisent des livres médicaux.
LE DÉLIRE DE NÉGATION.
Dans ce cas les malades affirment que leurs coeurs ont cesser de fonctionner depuis longtemps et qu'ils vont mourir, et que leurs stomacs sont en putréfaction.
LA CLASSIFICATION DES IDÉES DÉLIRANTES D'APRÈS LEUR STRUCTURE:
le délire primaire ou d'interprétation
le délire sensoriel.
LE DÉLIRE PRIMAIRE ou INTELLETUEL
se déclenche à l'occasion d'un fait réel interprété de façon tendancieuse, le sujet donne aux choses anodines un sens hostile. Aux évènements qui le concernent pas une signification particulière. Ce délire survient tout d'abord comme un signe de perturbations de l'activité mentale.
Il se caractérise par l'absence d'affaissement intellectuel et par l'absence d'hallucinations.
Ce délire se distingue par la stabilité et sa progression, les idées délirantes se développent et sont systèmatisés et monathèmatiques. Dans cette forme de délire les malades restent longtemps capables de travailler et dans la situation qui ne se rapporte au contenu de leur idée il se comporte correctement, le contenu de ce délire est varié: délire d'invention, de réforme, de jalousie, de quérulent, hypochodriaque, érotique.
LE DÉLIRE SENSORIEL.
Il s'accompagne dès le début d'autres symptômes de maladies mentales, agitations psychomotrices, troubles de la conscience, troubles émotionnels. On trouve souvent à l'origine les hallucinations, le contenu du délire sensoriel peut être proche des évènements réels ou bien tout à fait fantastique, le plus souvent les idées délirantes sont extrêmement fragmentaires s'accompagnent d'anxiété de désarroi.
LES IDÉES DIRECTRICES.
Ce sont des jugements qui occupent une place prédominante dans la conscience ne correspondant pas à leur importance. Elles apparaissent dans les circonstances réelles et s'accompagnent de tensions émotionnelles excessives.
C'est une transformation pathologique d'une réaction naturelle à des évènements réels, exemple une conception originale acquiert dans la conscience l'importance d'une invention géniale si les circonstances deviennent favorables les idées durent, perdent leur intensité et disparaissent.
LES OBSESSIONS.
Ce divers états morbides qui se présentent sous de souvenirs désagréables, de diverses craintes, de peurs, de doutes, de désirs ou actes obsédants. Dans les états obsessionnels les malades conservent toujours leur esprit critique l'entourage.
Dans ces d'ordinaire ils se rendent compte d'absurdité de leurs pensées actes craintes et luttent contre eux mais sont incapables de les surmonter.
Ces états se rencontrent dans les névroses obsessionnelles et le tableau clinique de psychoses. Elles peuvent apparaître et parfois chez les hommes saints d'esprit en période de fatigue, de l'épuisement chez les personnes normales, elles durent quelques heures ou jours chez des malades, peuvent durer des années où mois.
Parmis les obsessions les craintes obsédantes se rencontre le plus souvent dans les phobies, les phobies sont variées et trop nombreux exemple certains malades ont peur de contracter une maladie infectieuse d'autres ont la crainte de traverser la rue, ou la place publique, ou de se trouver dans un local clos.
LES SYNDRÔMES PARANOÏDES (SYNDRÔMES DÉLIRANTS).
LE SYNDRÔME HALLUCINATOIRE PARANOÏDE.
Il se compose d'hallucinations et de pseudo hallucinations, des idées délirantes souvent de persécution.
LE SYNDRÔME DE KANDINSKI CLÈREMBAULT (LE SYNDRÔME DE L'AUTOMATISME MENTALE).
Sa structure est la suivante: les pseudo hallucinations les délires de persécution et d'influence psychiques et physiques les sentiments d'emprise et de dénudation des pensées et des sentiments, c'est à dire le malade perd le sentiment que ses propres actes psychiques ne lui aappartiennent.
Il a l'impression d'une influence étrangère constante, de forces imposées de l'extérieur. On distingue trois variantes essentielles de syndromes.
L'Automatisme associatif:
il comprend:
le Mentisme
l'apparition des idées étrangères imposées de dehors. Les symptômes de dénudation des sentiments c'est à dire l'entourage répète les idées des malades et connaît même leur pensée les plus intimes.
L'Automatisme cénesthopathique.
Il se manifeste par des sensations diverses souvent désagréables qui s'accompagnent de sentiments qui sont sont spécialement provoqués dans un but d'influencer, par exemple les malades racontent que les persécuteurs provoquent des brûlures, sensations, de pressions, l'excitation sexuelle.
L'Automtisme Kinestésique.
C'est l'aliénation des gestes et des actes c'est à dire le malade affirme que les gestes et les actes effectués par lui sont accomplis non selon sa propre volonté mais sous l'influence extérieur.
Cette influence impose au malade de léver les mains, de tourner la tête, de chanter etc...
LE SYNDRÔME PARANOÏAQUE.
Il se compose uniquement du délire primaire selon le contenu ce sont:
le délire d'invention
de jalousie
de persécution
érotique.
La conscience reste lucide, les hallucinations et les pseudo hallucinations, les phénomènes d'automatismes mentales y font défaut.
LE SYNDRÔME PARAPHRÉNIQUE.
Il s'agit de la combinaison de délires de persécution et d'influence avec le délire de grandeur et phénomènes divers de l'automatisme mentale, par exemple à coté des plaintes de persécutions et d'influence les malades expriment des idées de domination mondiale ou cosmique.
Il s'appelle Dieu parmis les Dieux, maître de la terre, il promet un changement de climat dans la terre, il raconte de se rencontrer avec les martiens des entretiens avec eux.
LE SYNDRÔME DE COTARD.
Il se compose:
des idées délirantes hypochodriaques
de négation
de ruine
d'accusation
d'auto accusation qu porte un caractère d'enormité. Ces idées délirantes s'accompagnent de dépression souvent avec l'anxiété et l'agitation.
Ce syndrôme se rencontre dans la psychose présénile et les malades font des tentatives de suicide.
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