lundi 4 mars 2019

L'ÉPILEPSIE

C'est une affection d'étiologie variée et pas toujours claire, elle a tendance à évoluer vers la chronicité; dans les cas défavorables elle conduit à une démence particulière dite démence épileptique. 

La maladie peut survenir à n'importe quel âge.

 Pourtant dans la majorité, elle apparait avant 20 ans.

 Traduit du grecque l'épilepsie signifie:

 

 tomber tout d'un coup, 

 

être saisi subitement.

 

  On distingue classiquement les formes étiologiques suivantes: 

L'ÉPILEPSIE ESSENTIELLE:

 d'étiologie encore obscure

 L'ÉPILEPSIE ACQUISE: 

Dont les principales causes sont: 

Les traumatismes crânio cérébraux 

Néonataux

 Les affections:

 encépholopathie infectieuses 

à la base de la syphilis, 

méningites. 

La clinique de l'épilepsie est polymorphe, son trait distinctif est son catactère paroxistique, la soudainété avec laquelle apparait la plupart de ses symptômes. 

On distingue deux groupes essentiels de manifestions cliniques. 

 

LES TROUBLES PAROXISTIQUES (l'apparition soudaine des symptômes divers) 

qui comprennent

  Les équivalents Psychiques

 Les troubles de la conscience (état crépusculaire)

 L'automatisme ambulatoire:

 Fugues et

 Trances

 Les troubles de l'humeur (dysphorie et

 très rarement euphorie.

 

 LES TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ:

Le Caractère épileptique

 La Démence épileptique. 

 

LES CRISES ÉPILEPTIQUES.

 L'essentielle manifestation clinique c'est 

 

LA CRISE DU GRAND MAL.

 

 LA STRUCTURE DE LA CRISE. 

Le malade perd subitement connaissance, 

il tombe avec un cri rappelant un gémissement ou un hurlement, des convulsions toniques commencent immédiatement.

 Elles s'expliquent par l'hypertonie musculaire générale

 Les bras et les jambes sont allongés et un peu soulèvés, 

Les machoires et les dents serrées  

La langue mordue 

La respiration s'arrête 

Le pouls s'accélère

 La tension monte 

Les pupilles se dilatent et ne réagissent à la lumière

 L'urination et défécation involontaire.

 Au bout de 15-30 mn l'hypertonie fait place à des convulsions cloniques s'exprimant par la contraction et la décontraction périodique des muscles.

 Une salivation mousseuse colorée de sang par morsure de la langue coule de la bouche, puis l'accès cesse.

 Sa durée n'aura pas dépassé 5 mn, les convulsions cloniques durent 1-2 mn. Pendant l'accès les réflexes tendineux sont absents.

 Le malade ne réagit pas au plus fort excitants.

 La conscience est troublée profondement c'est le Coma.

 Après la crise la conscience revient graduellement, 

le Coma passe en Sopor, 

Torpeur, 

et puis en sommeil, 

le malade s'endort. 

Après la sortie de la crise on constate l'amnésie de cette période, une faiblesse générale, des céphalées.

 L'ologophasie (diminution extrème du vocabulaire) on décèle parfois des réflexes pathologiques de Babinski etc... 

Pendant la crise le malade peut grâvement se blésser.

 Les crises commencent d'habitude par un Aura de quelques secondes.

 Il existe beaucoup de variantes de ce phénomène, elle peut être végétative au cours de laquelle le malade de sueur, on sent de la sécheresse dans la bouche,on constate la palpitation etc...

 

 L'AURA MOTREUR. 

Dans ce cas le malade court, agite les bras, fait des mouvements incompréhensibles.

 

 L'AURA SENSORIEL.

 Qui se manifeste par les sensations désagréables dans les parties différentes du corps,

 par les hallucinations souvent sous forme de visions d'incendie etc...

 L'aura  chez chaque malade prend le caractère individuel,et constitutionnel. 

Les crises du grand mal peuvent se répèter le plus souvent chez certains malades le jour, chez d'autres la nuit.

 La fréquence est très diverse c'est à dire tous les jours 1x/jour 1x/semaine 1x/mois, et même plus rare,

 dans certain les crise se succèdent sans arrêt pendant plusieurs heures, les intervalles sont ci courtes que les malades ne reprennent pas conscience,

 c'est ce qu'on appelle:

 L'ÉTAT DE MAL ÉPILEPTIQUE.

 Il est nécessaire de prendre des mésures urgentes, car cet état peut entrainer la mort. 

 

LA CRISE DU PETIT MAL.

 Elle se manifeste par la perte de conscience pour quelques secondes, la convulsions des muscles du visage ou des extrémités.

 Elle est riche des troubles végétatifs: 

sudation 

salivation abondante

 palpitation.

 

 L'ABSENCE: 

C'est la perte de conscience pour quelques secondes mais sans chute et sans convulsions. 

Le malade reste dans la position ou l'absence l'a saisi,

 et après cela il reprend immediatement son activité...

 

 LES ÉQUIVALENT PSYCHIQUES


  LES TROUBLES DE CONSCIENCE (ÉTAT CRÉPUSCULAIRE)

 LES TROUBLES DE LHUMEUR (DYSPHORIE) 

Apparaissent subitement durant quelques heures,jours et disparaissent subitement. 

Dans ces états les malades peuvent accomplir des actes criminels qui se distinguent par sa cruauté extrème...

 

 LES TROUBLES DE PERSONNALITÉ. 

Au cours de l'épilepsie, des modifictions de la personnalité se developent lentement ces modifications frappent les malades d'une  manière inégale, si les crises convulsives sont fréquentes elles augmentent plus vite. 

Les troubles de la personnalité comprennent:

 Le Caractère épileptique

 La Démence épileptique 

 

LE CARACTÈRE ÉPILEPTIQUE.

 Les malades deviennent égoïstes,

 le cercle des intérêts se rétréci,

 leur attention se concentre de plus en plus sur leur propre santé et petit intérêt personnel. 

C'est la qualité principale de la personnalité épileptique.

 Une combinaison ou polarité du trait de caractère entièrement opposée, le passage aisé d'un extrême à l'autre, 

c'est à dire ils sont tantôt affables, bienveillant franc parfois même obsèquieux, prévoyants tantôt extraordinairement méchants et agressifs, 

par exemple il remercie et s'excuse sur un grand nombre de fois pour un rien. 

Ils sont explosifs,

 la tendance à des crises de méchanceté constitue un des traits marquant du caractère épileptique, en même temps les réactions émotionnelles inertes sont propres aux épileptiques, cela se manifeste extrêmement par de la rancune, 

ils sont vendicatifs.

 Les malades restent fixés sur des offenses souvent imaginaires. Ils peuvent garder un plan de vengeance pendant des années,

 ils sont pathologiquement ponctuels,

 pédantiques,

 respectent l'ordre la propreté, 

toutes leurs choses doivent être sur les mêmes places,

 ils accomplissent n'importe quel travail soigneusement et scrupuleusement.

 

 LA DÉMENCE ÉPILEPTIQUE (L'issue de la maladie).

 Lorsque la maladie est de longue durée et d'évolution défavorable la démence épileptique apparaît. 

La pensée trop circonstanciée, c'est la viscosité qui est très typique. Le malade perd la faculté de distinguer l'essentiel du secondaire, il a la tendance à détailler, tout lui semble important nécessaire dans les conversations, il s'avise aux petits détails,

 il passe avec grande difficulté d'un thème à l'autre, la pensée devient de plus en plus concrète c'est LE PIÉTINEMENT sur place, on constate dans le langage une percévération et de la stéréotypie. 

Le vocabulaire diminue beaucoup et se forme une oligophasie chronique. 

 

LES PRINCIPES DE TRAITEMENT.

 Les principes essentiels: 

Le traitement doit être de longue durée.

 Les prises régulières quotidienne des médicaments.

 Le traitement doit être individuel c'est à dire il faut baisser dans chaque cas concret le médicament et sa dose.

 Il est possible de diminuer la dose 3 ans après la dernière crise.

 Le traitement doit être complexe c'est à dire médicamenteux diétotherapie, et régime spécial,  du travail. 

À la base du traitement médicamenteux sont les médicaments suivants: Le phénobarbital (Épinal)  et les bromures. 

Il existe beaucoup de médicaments antiepileptiques qui doivent être utilisés dans chaque cas concret individuellement.

 

 LA DIÈTOTHÉRAPIE. 

Comprend: la restriction de liquide et des sels, et doit être lacto végétarienne. Les boissons alcooliques, le café et le thé sont interdites. 

C'est interdit aux épileptiques de travailler prés des machines à hauteur élevée, près du feu et de l'eau. 

S'il s'agit de l'état de mal épileptique,

 sécours  d'urgence: 

dans ce cas administrer 

l'hydrate de chloral en lavement  jusqu'à 6g

 Bromure de sodium 10% IV Sulfate de magnésie à 10% IV. 

 Si les crises ne s'arrêtent pas Hexonal 10% 10 jusqu'à 10 ml en IM.

 Dans les cas extraordinaire il faut la Ponction Lombaire  (PL) . S'il s'agit de l'état crépusculaire ou la dysphorie il faut administrer 

les neuroleptiques (chlorpromazine) 

Les tranquillisants (diazépam)

vendredi 1 mars 2019

LA SCHIZOPHRÉNIE

C'est une psychose d'évolution progrèssive comprenant la dissociation de la personnalité, il s'agit de la discordance entre les idées, les sentiments et les actes des malades. 

Traduisant du grecque, le mot schizophrénie signifie "division de l'âme ". 

Cette perte de  l'unité de la personnalité fait que la conduite est souvent incompréhensive avec des actes inattendus. 

La maladie se déclare dans la première moitié de la vie le plus souvent à l'âge de 18-30 ans. 

 

LA SYMPTÔMALOGIE. 

 

Elle est très riche, cette maladie passe au cours de son évolution par plusieurs stades.

 La période de début.

 D'état.

 Terminale ou issue de la maladie.

 On distingue: 

le début aigu

 sub aigu

 lent ou graduel.

 

  LE DEBUT AIGU: 

se manifeste par l'accès dépressif souvent atteinte hypochodriaque, accès d'agitation psychomotrice, bouffée délirante polymorphe. 

D'épisode confusionnel, hallucination, manifestation hystérique, parfois ils font des crimes, tentatives de suicide.

Le plus souvent la maladie évolue progressivement. 

La symptomalogie se divise en deux groupes essentiels.

 

 LES SIGNES ESSENTIELS ou PRINCIPAUX.

 Ils comprennent les troubles de la pensée, 

de l'emotivité et 

de l'activité volontaire. 

 

LES TROUBLES DE LA PENSÉE D'APRES LE RYTHME:

 Le Mentisme

 Le Bouchage (trou dans les idés)

 La Persevération et 

La Stéréotypie


 D'APRES LA STRUCTURE: 

Le Raisonnement

 La Pensée Autistique

 Symbolique (symbolisation pathologique de la pensée,

 pensée paralogique) 

l'incohérence de la pensée (salade de mots) dans les cas avancé.

 

 LES TROUBLES DE L'ÉMOTIVITÉ. 

L'Ambivalence 

L'émotion inadéquate

 L'apathie ou froideur émotionnel (très marqué dans les cas avancé de la maladie.

 

 LES TROUBLES DE L'ACTIVITÉ VOLONTAIRE: 

Hypoboulie et Aboulie (cas avancé) 

Ambitendance (coéxistence de deux désires opposés)

 Négativisme actif et passif. 

Ces signes principaux sont propres à toutes les formes et sont à la base du diagnostic de cette maladie.

 

 LES SIGNES SUPLÉMENTAIRE ou SECONDAIRES.

 les hallucinations et surtout

 les pseudo hallucinations,

 les plus rependus

 auditives, 

olfactives,

 visuelles. 

Les idées délirantes (délires)

 de persécution 

d'influence physique

 hypnotique

 de relation et signification particulière 

de reforme 

d'invention.

 Le syndrôme de l'automatisme mentale ou de KANDINSKI CLÉREMBAULT est très typique. 

Le syndrôme cathonique -> agitation ou 

-> stupeur. 

Le syndrôme hébéphrénique.

 

 LES FORMES CLINIQUES: 

 

LA FORME SIMPLE.

 Elle apparait précocement insidieusement dans l'adolescence, cette forme se dinstinguepar un lente croissance de l'apathie et l'absence de symptomes psychopathologique, telles que les hallucinations et les délires. 

 On observe d'ordinaire dans cette forme tous les signes principaux de la maladie. 

Les modifications de la personnalité augmentent graduellement. L'issue est le syndrôme apathique, apatho aboulique, les malades ne s'intéressent plus à rien, et peuvent rester coucher des jours entiers sans rien faire. 

(je ne veux pas, je ne peux pas). 

 

LA FORME PARANOÏDE. 

Elle commence le plus souvent à l'âge de 30-40 ans, on observe souvent dans le tableau clinique:

 les hallucinations,

 les idées délirantes, de persécution, 

d'influence, 

d'empoisonnement,

 hypochondriaque, 

de grandeur.

 On constate souvent le syndrôme de KANDISKI CLÉREMBAULT dans les cas avancé ou 

le syndrôme paraphrénique. 

Dans cette forme on constateles signes principaux de la 

schizophrénie.

 

 LA FORME HÉBÉPHRÉNO CATHATONIQUE.

 Elle comporte deux aspects qui peuvent alterner:

 le syndrôme hébéphrénique,

 le syndrôme cathonique. 

 

LE SYNDRÔME CATHATONIQUE:

 qui comporte:

 la Stupeur cathatonique et 

l'Agitation cathatonique. 

Les troubles cathatoniques apparaissent par poussée, avec possibilité d'une forme à l'autre. 

 

L'HÉBÉPHRÉNO CATHATONIE:

 est une forme grave de la schizophrénie, les remissions étaient rares avant les thérapeutiques modernes.

 

 LA PHASE TERMINALE. (ISSUE DE LA MALADIE). 

Si la maladie progresse la démence schizophrénique en est l'issue, à la base de cette démence il y'a le syndrôme apatho aboulique, cette démence s'appelle démence apathique, à la différence de la démence organique on dit souvent du déficit mental de la schizophrénie.

 On constate pendant l'évolution de la maladie, grâce au traitement l'amélioration de l'état psychique du malade qui s'appelle la Remission. 

Elle inclue des phénomènes psychotiques et les traits du déficit mental. 

 

ÉTIOLOGIE - PATHOGÉNIE.

 

 L'étiologie est mal connue ce reste encore à resoudre, on découvre assez souvent une prédisposition héréditaire à cette maladie.

 Quand à la pathogénie il éxiste conception de l'auto intoxication, il s'agit de la pertubation du métabolisme protidique dans la maladie schizophrénique il y'a toxicose des produits de la désamination incomplète des protides.

 Les corps toxiqiques de nature protidique inhibent les enzymes oxidants dans le cerveau le tissu cérébral assimilés insuffisamment l'oxigène, l'anoxie apparait celle ci est la cause de troubles neurodynamique et morphologique de la schizophrénie. 

Selon PAVLOV l'activité cérébral des schizophrénes est très facilement inhibée, l'irritabilité du cerveau a pour origine une faiblesse du sydtème nerveux des malades. 

 

 

LE TRAITEMENT.

 Les principales méthodes appliquées actuellement sont les suivantes:

 

 LA CHIMIOTHÉRAPIE PSYCHOPHARMACOLOGIQUE.

 Elle se base sur 

les psychotropes neuroleptiques,

 tranquillisants. 

On utilise une combinaison de ces médicaments. Telle ou telle combinaison dépend du syndrôme essentiel. 

Le traitement doit être continue, peut être parfois indéfinement.

 Pendant la rémission il faut utiliser le traitement d'entretien (diminution des doses). 

 

L'INSULINOTHÉRAPIE. 

Proposée par le Psychiatre viennois SAKEL en 1935(Cure de SAKEL). Provoque un certain changement des processus métaboliques, diminue l'intoxication. 

L'insuline fait baisser la quantité du sucre sanguin, au moyen de l'insuline on abaisse ce niveau à 10-20 mg %, lorsque le sucre sanguin baisse considérablement il se produit ce qu'on appelle un choc ou coma hypoglycemique. 

La dose moyenne provquant le choc est égale 80-100 ui il faut élèver la dose progrèssivement à partir de 4 ui jusqu'au choc.

 C'est à cette dose que s'arrète la cure du traitement, qui comprend 25-30 chocs, et sont maintenus 20-30 mn, après quoi on tire le malade de ce état, on lui administre par IV 20-30 ml de glucose à 40 %. 

1-3 mn après les malades reprennent connaissance, puis on leurs donne à boire 200mg de sirop sucré, il déjeûne, si après l'ingestion du glocose, le malade reste 10-15 mn sans reprendre connaissance, on lui injecte encore 30-40 ml 40% par IV et lui faire une piqûre s/c d'1 ml d'adrénaline à 0,1 %.

 Il ne faut pas oublier que chez les malades à l'insuline, le choc peut se repèter spontannément dans l'après midi, c'est pourquoi ces malades ont besoin de surveillance attentive pendant le traitement. 

En cas d'apparition de l'agitation, des accès épileptiforme, il est nécessaire de tirer d'urgencel le malade de son état de choc. 

 

L'ÉLECTROCHOC (par courant Èlectrique). 

D'une caractéristique déterminée qui traverse la tête du malade, on a construit des appareils spéciaux électro convulsateurs dont les électrodes sur les deux tempes, lorsqu'on branche, le malade entre en crise convulsive qui se rapproche par sa manifestation de l'accès épileptiforme, le malade se trouve sous l'action du corant qui 1/10 s, la tension du courant de 80-120 volt. 

Actuellement le traitement sr compose de 5-6 séances pratiquées à des intervalle de 2-3 jours, auparvant leur nombre atteignait 20-30  séances. L'électro choc a été proposé par le Chercheur italien CERLETTI et RENI en 1938. 

 

L'ERGOTHÉRAPIE. 

Le traitement par le travail et le sport.


mardi 26 février 2019

LES TROUBLES DE LA CONSCIENCE

La conscience est la forme supérieur du reflet du monde environant dans notre cerveau. 

Lorsque les cliniciens parlent d'une conscience claire, ils supposent que la personne s'oriente correctement dans l'entourage, dans le temps et dans l'espace et qu'elle se rend compte de tous ses actes. 

Les troubles de la conscience se rencontrent dans les maladies mentales, mais assez souvent dans les intoxications diverses, les infections, les maladies somatiques, les traumas crâniens etc... 

Pour constater les symptômes des troubles de la conscience, il faut préciser l'ensemble des indices communs, cet ensemble comprend: 

Le détachement du monde réel, il s'exprime par une perceptionvague du monde environant, une difficulté de fixation ou par une impossibilité totale de la perception. 

Le désordre de la pensée c'est à dire le jugement est fortement affaibli, et souvent fait totalement défaut, ou peut être incohérent.

 La désorientation plus ou moins prononcée dans le temps, le lieu, les personnes environantes la situation, et de la personnalité. 

L'amnésie c'est à dire le souvenir de la période de troubles de la conscience est très fragmentaire, ou bien complètement absente. 

La présence de l'un ou de plusieurs de ces signes sus énumérés ne signifie pas encore qu'il s'agit de troubles de la conscience, par exemple le malade peut être détaché du monde réel.

 Dans l'état de troubles de la conscience, mais aussi dans l'apathie, quand il est renfermé (schizophrénie). 

 

LES TROUBLES ESSENTIELS DES TROUBLES DE LA CONSCIENCE ou ÉTAT CONFUSIONNEL.

 

 LA TORPEUR: 

dans ce cas les malades bougent peu et réagissent faiblement aux excitations extérieures, il faut leurs répèter beaucoup de fois la même question pour recevoir la réponse, les malades répondent par monosyllabes en faisant de longue pause, quand on examine de tel malade on constate une disponibilité accrue, une tendance constante à la somnolence. 

La torpeur se rencontre dans les maladies (pneumonie, paludisme, fièvre typhoïde, urémie, trauma crânien, diabète, lorsque l'état des malades empire la torpeur fait place au Sopor puis au Coma.

 Un léger degré de la torpeur s'appelle L'Obnubilation. 

Le Coma c'est le plus profond trouble de la conscience, les malades ne répondent pas aux questions, ils ne réagissent pas à la douleur, les pupilles sont dilatées sans réaction à la lumière, les réflexes pathologiques apparaissent souvent. Le Coma accompagne les mêmes maladies que la torpeur selon telles ou telles maladies. 

Le Coma peut se caractériser par les traits spécifiques supplémentaires.

 

 LE DÉLIRE ONIRIQUE. 

Caractérisé par de vives hallucinations visuelles et des illusions pareïdoliques, on peut constater les hallucinations auditives et les idées délirantes surtout de persécution. 

Les malades dans cet état éprouvent souvent de la peur qui est déterminée par le contenu des hallucinations et les idées délirantes, les malades sont agités et ils peuvent accomplir des actes agressifs.

 Ils sont désorientés dans le temps et dans l'espace, mais l'orientation dans sa personnalité est conservée, il peut durer à partir de quelques heures, quelques jours, il a la tendance à augmenter pendant la nuit, il se rencontre dans les intoxications infectieuses, les lésions organiques du cerveau, trauma crânien, atherosclérose.

 Après la sortie de cet état les malades peuvent raconter de certains événements qui se déroulait pendant cet état.

 

 L'AMENTIA:

 se caractérise par une pensée décousue, incohérente et le désarroi. Les malades prononcent des mots privés de sens, on constate une désorientation totale dans l'espace dans le temps et dans sa personnalité. 

Les malades sont agités mais habituellement ils restent dans leur lit. 

C'est le trouble de la conscience plus profond que le délire onirique, l'amantia, se rencontre dans les maladies somatiques graves, dans les intoxications et les infections, elle peut durer des à partir de quelques jours jusqu'à quelques semaines. 

Dans ce cas on constate le complexe de symptômes somatiques confirmant l'intoxication grâve, l'épuisement somatique, la température élevée l'affaiblissement des bruits cardiaques. 

Les patients dans cet état ont besoin de surveillance strict et de bon soins permanents de leur état somatique et physique.

 

 L'ONIRISME:

 il se caractérise par un mélange de reflet fragmentaire du monde réel, et des illusions, hallucinations abondantes avec le contenu fantastique. 

Les malades éprouvent des visions fantastiques se déroulant successivement comme dans rêve.

 Ils s'accomplissent certaines actions qui se passent dans leur imagination, mais en même temps restent souvent immobiles ou sont excités sans raison d'une façon monotone, par exemple il semble qu'il accomplissent des voyages interplanétaires, se trouvent dans l'espace cosmique. 

Après la sortie de cet état les malades conservent de souvenirs avec beaucoup de détails.

 Cet état se rencontre dans la schizophrénie, dans les psychoses par intoxication infectieuses. 

 

L'ÉTAT CRÉPUSCULAIRE. 

Il s'installe subitement et disparaît d'une façon soudaine. Il se caractérise: 

Une désorientation profonde dans l'entourage.

 Le délire imagé souvent de persécution. 

La conservation des actes coordonnés.

 Les hallucinations visuelles vives de contenu souvent effrayant.

 Un affect violent de peur et de colère.

 L'amnésie après la sortie de cet état.

 La profondeur peut largement varier dans certains cas, les malades conservent quelques traces de connaissance élémentaire de ce qui les environnent.

 Les délires et les hallucinations peuvent être complètement absentes, ou apparaître sous la forme d'épisode passager, on note un affect prononcé de colère et de peur. 

C'est l'état crépusculaire orienté.

 L'état crépusculaire qui évolue sans délire, hallucination, et altération des émotions porte le nom de l'automatisme ambulatoire, vagabondage involontaire. 

La variante de l'automatisme ambulatoire de courte durée s'appelle les figues et traces. 

Par exemple sans se rendre compte, le malade se met à courir, s'arrête subitement, ou se déshabille, dure 2-3 mon et prend fin soudainement.

 Typique dans l'épilepsie (équivalent psychique de l'épilepsie), les psychoses infectieuses, trauma crânien, les psychoses d'intoxication. 

lundi 25 février 2019

LES TROUBLES DE L'ACTIVITÉ VOLONTAIRE

L'on distingue les troubles suivants:

 l'augmentation de l'activité volontaire ou hyperboulie. 

La diminution de l'activité volontaire ou hypoboulie.

 La perversion de l'activité volontaire.

 

 L'AUGMENTATION: 

il s'agit dans tout d'abord des états d'agitation ou d'excitation qui peuvent être l'expression de causes pathologiques diverses. 

Les intoxications, les infections (paludisme méningites encéphalitiques, les organiques du cerveau trauma crânien, les tumeurs cérébrale. L'excitation psychomotrices peut être déterminée de choc émotionnel (psychogenie). 

Elle peut chez les personnes psychopathiques. Elle peut être chez les personnes maniaques, il s'agit dans ce cas de l'agitation maniaque, elle se manifeste par la triade de symptômes mais trop marqués. 

Elle se rencontre dans les agitations maniaco dépressive (psychose)...

 

 LA DIMINUTION. 

Cette pathologie se rencontre souvent dans les états dépressifs. Cet état peut se rencontrer dans beaucoup de maladies mentales différentes. 

L'activité des malades est réduite parfois jusqu'à l'inertie totale, les malades restent des heures dans la même position, ils ne peuvent s'occuper de rien parfois il s'agit de la stupeur dépressive. 

Dans ce cas les malades sont immobiles, ils sont incapables d'accomplir le moindre geste, il faut donc parfois les nourrir, car ils ne peuvent manger d'eux même, leur visage a une expression figée de tristesse et de chagrin. 

La diminution de l'activité volontaire peut se rencontrer dans certaines lésions organiques du cerveau, syphilis, tumeur atherosclérose cérébrale.

 Dans la schizophrénie les étrangétés de comportement s'associent à la baisse croissante de l'activité, à la perte de désir, il s'agit d'abord sans aucune raison le malade peut abandonner sa profession, il cesse de suivre les cours, de fréquenter les parents et amis, il reste couché des journées entières, devient malpropre. 

 

LA PERVERSION DE L'ACTIVITÉ VOLONTAIRE.

 

 Elle se manifeste par le syndrôme cathatonique et hébéphrénique. Dans le syndrôme cathatonique il existe deux variantes

 La stupeur cathatonique 

L'agitation cathatonique

 

 LA STUPEUR CATHATONIQUE: 

se caractérise par l'immobilité des malades, le négativisme actif et passif, le mutisme, et par la catalepsie ou la flexibilité cireuse. 

Il s'agit de mutisme quand le malade ne répond pas aux questions, ne prononce un mot, ne réagisse, ni à ce les entourent, ni à leur propre situation.

 

 LA CATHALEPSIE:

 il s'agit de la conservation de l'habitude, de l'attitude imposée, cette conversation des positions se traduit non seulement par la conservation du bras placé en l'air, mais encore par la prise active et la conservation de positions difficile à garder. 

 

 

LA STUPEUR CATHATONIQUE:

 s'accompagne souvent par le signe de l'oreiller fictif, le malade étant couché sur le dos, sa tête reste soulèvée au dessus de l'oreiller des heures et parfois de jours entiers. 

 

LE NÉGATIVISME PASSIF: 

dans ce cas on peut pousser par exemple le malade en avant, il s'arcboute au sol, et sa résistance est d'autant forte que la poussée est plus forte. 

 

LE NÉGATIVISME ACTIF: 

dans ce cas on le malade en avant, il se met à reculer, si on le pousse en  arrière, il se met à avancer. 

La ténacité musculaire de la stupeur cathatonique peut varier, dans certains on en observe la diminution, par exemple le bras soulèvé en l'air retombe facilement, c'est la stupeur flasque. 

Dans d'autres cas la stupeur s'accompagne de l'augmentation de la ténacité musculaire, il est alors difficile ou même impossible de changer la position du malade. 

La stupeur cathatonique s'accompagne souvent de troubles végétatifs, salivation considérable, par des vomissements et troubles du pouls, du rythme cardiaque, respiration, température. 

 

L'AGITATION CATHATONIQUE: 

se caractérise par les actes et mouvements irraisonnés impulsifs, on constate souvent un rire sans motif, la paramimie, on observe un automatisme psycho verbale qui se traduit par des décharges de paroles incohérentes, ce phénomène s'appelle La Verbigération. 

Parfois les malades répètent les questions ou les paroles prononcées devant eux c'est L'Écholalie, quand l'agitation cathatonique devient extrêmement impulsive les malades se mettent à courir précipitamment, tournent sur place, arrachent leurs vêtements, détruisent tout ce qui tombent sous leurs mains.

 Ce syndrôme se rencontre dans la schizophrénie. 

 

L'AGITATION HÉBÉPHRÉNIQUE: 

dans ce cas on observe la Clownerie, des farces de mauvaise goût, les malades font des manières prennent des positions qui ne sont pas naturelles rient parfois bizarrement, ils rient sans raison, grimacent, parlent n'importe quoi, ils peuvent devenir agressifs.(schizophrénie)...


jeudi 21 février 2019

LES TROUBLES DE L'ÉMOTION

Les émotions expriment l'attitude de l'homme envers l'environnement, on juge de l'état émotionnel d'après la mimique, les mouvements et les dits d'un malade. Dans la pratique clinique nous nous rencontrons avec la pathologie de l'humeur. C'est la résultante de toutes les émotions et état, se caractérise par la durée de stabilité, l'humeur est le fond pour tout les éléments de l'activité  psychiques. 

 

LES TROUBLES DE LHUMEUR.

 

 L'EUPHORIE: 

c'est une humeur joyeuse. Elle s'exprime par la gaité, la sensation d'une excellente santé et de force... 

Les malades rient beaucoup, ils sont satisfaits de tout,  l'euphorie accompagne souvent des lésions organiques du cerveau, la paralysie générale.

 

 LE SYNDRÔME MANIAQUE: 

Il se caractérise par  la triade de symptômes:

L'euphorie

La pensée accélérèe jusqu'à la fuite des idée

L'activité accrue (hyperboulie.

 Ce syndrôme se rencontre dans la psychose maniaque dépressive (phase maniaque. 

Au contraire 

 

LE SYNDRÔME DÉPRESSIF.

 Il se caractérise  par la triade dépressif  de symptômes

 L'humeur déprimée (tristesse profonde l'angoisse, l'anxiété) 

Le ralentissement de la pensée 

L'inhibition motrice (hypoboulie). 

Dans ce cas les malades sont tristes. Le monde entier pour eux est privé de joie, rien ne donne du plaisir, l'activité volontaire est réduite, le malade reste des heures dans la même position, il ne peut s'occuper de rien, quand on leur parle il réponde lentement par un monosyllabe, les idées de suicide sont constatées chez tel malade.

IIs peuvent exprimer des idées délirantes d'auto accusation, assez souvent chez le malade il y'a des idées hypochodriaques et de négation. Il se rencontre dans la psychose maniaque dépressive (phase dépressive), dans la psychose présénile, dans les maladies infectieuses, les intoxications. 

 

LA DYSPHORIE: 

se caractérise par une hostilité, irritabilité accrue. C'est une humeur mauvaise anxieuse et méchante, s'accompagne souvent d'agressivité, typique pour les épileptiques, chez certains psychopathes. 

 

LA FAIBLESSE ÉMOTIONNELLE (INCONTINENCE des SENTIMENTS). 

C'est la labilité extrême de l'humeur, la sensibilité envers toutes les excitations extérieurs sont augmentée. 

Elle se rencontre dans les états névrotiques asthénique, les lésions organiques du cerveau atherosclérose cérébrale.

 

 LA FROIDEUR ÉMOTIONNELLE (APATHIE INDIFFÉRENCE ÉMOTIONNELLE). C'est l'indifférence des malades avec tout ce qui l'entoure et ce qui le concerne directement, rien ne provoque de l'émotion typique pour la schizophrénie et certaines lésions organiques du cerveau.

 

 LES PERVERSIONS ÉMOTIONNELLES.  

 

L'AMBIVALENCE:

 la coexistence de deux émotions (heine et amour) envers la même personne (schizophrénie) 

 

LES ÉMOTIONS INADÉQUATES. 

Un malade qui sourit à la nouvelle de la mort d'un parent proche, les émotions ne correspondent pas à la réalité (schizophrénie). 

 

L'AFFECT PATHOLOGIQUE:

 l'affect pathologique est une émotion forte courte, s'accompagne des manifestations courtes et viscérales, la colère par exemple.

 À la différence de l'affect physiologique l'affect pathologique s'accompagne de la perte de conscience, l'agitation psychomotrices, la désorientation dans l'entourage, le sommeil après la sortie de cet état, l'amnésie totale de ce qui s'était passé au cours de l'affect pathologique.

 Le malade peut commettre une grave infraction aux lois.




mercredi 20 février 2019

LES TROUBLES DE L'INTELLIGENGE

L'intellect, c'est la notion complexe qui inclut: 

La pensée ou processus associatif c'est à dire analyse et synthèse formation des notions de jugement et de conclusion, c'est la partie essentielle de l'intellect ou le noyau.

 Le bagage connaissance. 

La fonction mnésique et de l'attention.

 Les fonctions critiques.

 On distingue deux variantes essentielles des troubles de l'intelligence: L'oligophrénie. La démence.

 

 L'OLIGOPHRÉNIE. 

C'est la pathogénie de l'intellect d'un caractère congénital. Elle est caractérisée par une arriération mentale moins prononcés. Elle se manifeste par l'inaptitude à la pensée abstraite du langage, la pauvreté extrême du vocabulaire, le bagage limité des connaissances acquises et les possibilités réduites d'en acquérir.

 Les émotions sont pauvres et se bornent à la satisfaction des besoins physiques. 

On distingue les trois degrés de l'insuffisance intellectuelle. 

 

LA DÉBILITÉ MENTALE. 

C'est le degré le plus léger. Dans ce cas les capacités intellectuelles sont diminuées, l'auto critique manque, les débiles peuvent apprendre dans une école ordinaire, mais ils étudient généralement avec beaucoup de peine, 

ils rentrent plusieurs années dans une même classe, il est préférable de les instruire dans les écoles à programme spécial. 

 

L'IMBÉCILITÉ. 

Dans ce cas la formation des notions abstraites sont impossibles, on souvent de grand défaut de la prononciation, le trouble de l'articulation. 

Ils sont incapables d'étudier dans les écoles ordinaires. On arrive parfois à leur apprendre la lecture, le calcul élémentaire, mais beaucoup ne peuvent pas compter même les doigts de leurs mains. Les imbéciles apprennent à accomplir un travail peu compliqué, mais il ont toujours besoin d'être contrôler et diriger. 

 

L'IDIOTIE:

degré le plus profond. Ils sont incapables de parler. Les idiots ne peuvent prononcer que des sons, inarticulent très rarement certains mots, on ne peut pas leur apprendre à acquérir quelques habitudes exemple à manger avec une cuillère. 

Les malades apprennent beaucoup trop tard et difficilement à marcher, quelque fois se déplacent en rampant, leurs mouvements sont  stéréotypés assis dans leur lit se balancent des heures entières, les réactions de méchanceté sont prèsque constantes, chez les autres l'apathie domine (l'absence totale de la réaction envers le monde extérieur. 

On constate souvent chez les idiots les anomalies de structure du crâne micro encéphalie macro encéphalie, des anomalies des organes internes troubles endocriniens. 

Les causes d'oligophrénie sont diverses ce sont:

 les agents infectieux qui agissent dans la vie intra utérine, ou au cours des premières années de la vie, virus neurotropes méningocoques, tréponèmes pâles, toxoplasmose. 

Les intoxications 

Les actions de radiation Les incompatibles biologiques des tissus de la mère et du foetus (facteur RH).

 Les troubles divers de nutrition de l'orga nisme en développement, avitaminoses etc...

 Les trauma mécaniques pendant l'accouchement

 Les troubles héréditaires du métabolisme insuffisance de tel ou tel enzyme. 

Les maladies chromosomiques maladie de DOWN. Les degrés les plus rencontrés sont l'imbécilité ou l'idiotie.

 

  LA DÉMENCE. 

C'est la pathologie de l'intellect d'un caractère acquis. Elle se manifeste par un affaiblissement des connaissances, un appauvrissement des sentiments, de troubles de la mémoire et de l'attention, le changement de comportement.

 La démence dépend du caractère l'atteinte cérébrale, du genre de la maladie qui la provoque. La démence organique apparaît d'atherosclérose cérébrale, paralysie générale (d'étiologie psychose syphilis). On distingue la démence sénile et atrophique. 

Elle peut apparaître à la base de trauma crânien, de l'intoxication infectieuses encéphalite, méningite, tumeur cérébrale.

 Certaines maladies mentales entraînement la démence spécifique, la démence chronique épileptique. On distingue:

 La démence totale diffuse. 

La démence partielle dysmnésique. 

La démence totale se caractérise une par une faiblesse de jugement une forte baisse de l'esprit critique, une euphorie durable. 

Elle s'appelle aussi démence paralytique (psychose syphilitique) qu'elle caractérise. 

La démence partielle se manifeste par l'affaiblissement de la mémoire, l'incontinence émotionnelles. Elle se rencontre dans l'athéterosclérose cérébrale et d'autres affections du cerveau.

 En conclusion, selon ESQUIROL c'est un homme qui était riche et qui s'est ruiné sur le plan intellectuel. Le débile mentale est homme qui est né pauvre et est resté pauvre.