LA SCHIZOPHRÉNIE
C'est une psychose d'évolution progrèssive comprenant la dissociation de la personnalité, il s'agit de la discordance entre les idées, les sentiments et les actes des malades.
Traduisant du grecque, le mot schizophrénie signifie "division de l'âme ".
Cette perte de l'unité de la personnalité fait que la conduite est souvent incompréhensive avec des actes inattendus.
La maladie se déclare dans la première moitié de la vie le plus souvent à l'âge de 18-30 ans.
LA SYMPTÔMALOGIE.
Elle est très riche, cette maladie passe au cours de son évolution par plusieurs stades.
La période de début.
D'état.
Terminale ou issue de la maladie.
On distingue:
le début aigu
sub aigu
lent ou graduel.
LE DEBUT AIGU:
se manifeste par l'accès dépressif souvent atteinte hypochodriaque, accès d'agitation psychomotrice, bouffée délirante polymorphe.
D'épisode confusionnel, hallucination, manifestation hystérique, parfois ils font des crimes, tentatives de suicide.
Le plus souvent la maladie évolue progressivement.
La symptomalogie se divise en deux groupes essentiels.
LES SIGNES ESSENTIELS ou PRINCIPAUX.
Ils comprennent les troubles de la pensée,
de l'emotivité et
de l'activité volontaire.
LES TROUBLES DE LA PENSÉE D'APRES LE RYTHME:
Le Mentisme
Le Bouchage (trou dans les idés)
La Persevération et
La Stéréotypie
D'APRES LA STRUCTURE:
Le Raisonnement
La Pensée Autistique
Symbolique (symbolisation pathologique de la pensée,
pensée paralogique)
l'incohérence de la pensée (salade de mots) dans les cas avancé.
LES TROUBLES DE L'ÉMOTIVITÉ.
L'Ambivalence
L'émotion inadéquate
L'apathie ou froideur émotionnel (très marqué dans les cas avancé de la maladie.
LES TROUBLES DE L'ACTIVITÉ VOLONTAIRE:
Hypoboulie et Aboulie (cas avancé)
Ambitendance (coéxistence de deux désires opposés)
Négativisme actif et passif.
Ces signes principaux sont propres à toutes les formes et sont à la base du diagnostic de cette maladie.
LES SIGNES SUPLÉMENTAIRE ou SECONDAIRES.
les hallucinations et surtout
les pseudo hallucinations,
les plus rependus
auditives,
olfactives,
visuelles.
Les idées délirantes (délires)
de persécution
d'influence physique
hypnotique
de relation et signification particulière
de reforme
d'invention.
Le syndrôme de l'automatisme mentale ou de KANDINSKI CLÉREMBAULT est très typique.
Le syndrôme cathonique -> agitation ou
-> stupeur.
Le syndrôme hébéphrénique.
LES FORMES CLINIQUES:
LA FORME SIMPLE.
Elle apparait précocement insidieusement dans l'adolescence, cette forme se dinstinguepar un lente croissance de l'apathie et l'absence de symptomes psychopathologique, telles que les hallucinations et les délires.
On observe d'ordinaire dans cette forme tous les signes principaux de la maladie.
Les modifications de la personnalité augmentent graduellement. L'issue est le syndrôme apathique, apatho aboulique, les malades ne s'intéressent plus à rien, et peuvent rester coucher des jours entiers sans rien faire.
(je ne veux pas, je ne peux pas).
LA FORME PARANOÏDE.
Elle commence le plus souvent à l'âge de 30-40 ans, on observe souvent dans le tableau clinique:
les hallucinations,
les idées délirantes, de persécution,
d'influence,
d'empoisonnement,
hypochondriaque,
de grandeur.
On constate souvent le syndrôme de KANDISKI CLÉREMBAULT dans les cas avancé ou
le syndrôme paraphrénique.
Dans cette forme on constateles signes principaux de la
schizophrénie.
LA FORME HÉBÉPHRÉNO CATHATONIQUE.
Elle comporte deux aspects qui peuvent alterner:
le syndrôme hébéphrénique,
le syndrôme cathonique.
LE SYNDRÔME CATHATONIQUE:
qui comporte:
la Stupeur cathatonique et
l'Agitation cathatonique.
Les troubles cathatoniques apparaissent par poussée, avec possibilité d'une forme à l'autre.
L'HÉBÉPHRÉNO CATHATONIE:
est une forme grave de la schizophrénie, les remissions étaient rares avant les thérapeutiques modernes.
LA PHASE TERMINALE. (ISSUE DE LA MALADIE).
Si la maladie progresse la démence schizophrénique en est l'issue, à la base de cette démence il y'a le syndrôme apatho aboulique, cette démence s'appelle démence apathique, à la différence de la démence organique on dit souvent du déficit mental de la schizophrénie.
On constate pendant l'évolution de la maladie, grâce au traitement l'amélioration de l'état psychique du malade qui s'appelle la Remission.
Elle inclue des phénomènes psychotiques et les traits du déficit mental.
ÉTIOLOGIE - PATHOGÉNIE.
L'étiologie est mal connue ce reste encore à resoudre, on découvre assez souvent une prédisposition héréditaire à cette maladie.
Quand à la pathogénie il éxiste conception de l'auto intoxication, il s'agit de la pertubation du métabolisme protidique dans la maladie schizophrénique il y'a toxicose des produits de la désamination incomplète des protides.
Les corps toxiqiques de nature protidique inhibent les enzymes oxidants dans le cerveau le tissu cérébral assimilés insuffisamment l'oxigène, l'anoxie apparait celle ci est la cause de troubles neurodynamique et morphologique de la schizophrénie.
Selon PAVLOV l'activité cérébral des schizophrénes est très facilement inhibée, l'irritabilité du cerveau a pour origine une faiblesse du sydtème nerveux des malades.
LE TRAITEMENT.
Les principales méthodes appliquées actuellement sont les suivantes:
LA CHIMIOTHÉRAPIE PSYCHOPHARMACOLOGIQUE.
Elle se base sur
les psychotropes neuroleptiques,
tranquillisants.
On utilise une combinaison de ces médicaments. Telle ou telle combinaison dépend du syndrôme essentiel.
Le traitement doit être continue, peut être parfois indéfinement.
Pendant la rémission il faut utiliser le traitement d'entretien (diminution des doses).
L'INSULINOTHÉRAPIE.
Proposée par le Psychiatre viennois SAKEL en 1935(Cure de SAKEL). Provoque un certain changement des processus métaboliques, diminue l'intoxication.
L'insuline fait baisser la quantité du sucre sanguin, au moyen de l'insuline on abaisse ce niveau à 10-20 mg %, lorsque le sucre sanguin baisse considérablement il se produit ce qu'on appelle un choc ou coma hypoglycemique.
La dose moyenne provquant le choc est égale 80-100 ui il faut élèver la dose progrèssivement à partir de 4 ui jusqu'au choc.
C'est à cette dose que s'arrète la cure du traitement, qui comprend 25-30 chocs, et sont maintenus 20-30 mn, après quoi on tire le malade de ce état, on lui administre par IV 20-30 ml de glucose à 40 %.
1-3 mn après les malades reprennent connaissance, puis on leurs donne à boire 200mg de sirop sucré, il déjeûne, si après l'ingestion du glocose, le malade reste 10-15 mn sans reprendre connaissance, on lui injecte encore 30-40 ml 40% par IV et lui faire une piqûre s/c d'1 ml d'adrénaline à 0,1 %.
Il ne faut pas oublier que chez les malades à l'insuline, le choc peut se repèter spontannément dans l'après midi, c'est pourquoi ces malades ont besoin de surveillance attentive pendant le traitement.
En cas d'apparition de l'agitation, des accès épileptiforme, il est nécessaire de tirer d'urgencel le malade de son état de choc.
L'ÉLECTROCHOC (par courant Èlectrique).
D'une caractéristique déterminée qui traverse la tête du malade, on a construit des appareils spéciaux électro convulsateurs dont les électrodes sur les deux tempes, lorsqu'on branche, le malade entre en crise convulsive qui se rapproche par sa manifestation de l'accès épileptiforme, le malade se trouve sous l'action du corant qui 1/10 s, la tension du courant de 80-120 volt.
Actuellement le traitement sr compose de 5-6 séances pratiquées à des intervalle de 2-3 jours, auparvant leur nombre atteignait 20-30 séances. L'électro choc a été proposé par le Chercheur italien CERLETTI et RENI en 1938.
L'ERGOTHÉRAPIE.
Le traitement par le travail et le sport.
La Revue Évolution Psychiatrique et Psychanalyse de Guinée (ÉPsyG) invite la Représentation OMSGuinée (Dr Karifa MARA Conseiller,le Chef de Chaire de Psychiatrie et Psychologique Médicale de la FMPOS/UGANConakry Pr Morifodé DOUKOURÉ ) la mise à sa disposition la CIM-11 bien avant sa publication par l'OMS zone Afrique.
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