C'est une affection d'étiologie variée et pas toujours claire, elle a tendance à évoluer vers la chronicité; dans les cas défavorables elle conduit à une démence particulière dite démence épileptique.
La maladie peut survenir à n'importe quel âge.
Pourtant dans la majorité, elle apparait avant 20 ans.
Traduit du grecque l'épilepsie signifie:
tomber tout d'un coup,
être saisi subitement.
On distingue classiquement les formes étiologiques suivantes:
L'ÉPILEPSIE ESSENTIELLE:
d'étiologie encore obscure
L'ÉPILEPSIE ACQUISE:
Dont les principales causes sont:
Les traumatismes crânio cérébraux
Néonataux
Les affections:
encépholopathie infectieuses
à la base de la syphilis,
méningites.
La clinique de l'épilepsie est polymorphe, son trait distinctif est son catactère paroxistique, la soudainété avec laquelle apparait la plupart de ses symptômes.
On distingue deux groupes essentiels de manifestions cliniques.
LES TROUBLES PAROXISTIQUES (l'apparition soudaine des symptômes divers)
qui comprennent
Les équivalents Psychiques
Les troubles de la conscience (état crépusculaire)
L'automatisme ambulatoire:
Fugues et
Trances
Les troubles de l'humeur (dysphorie et
très rarement euphorie.
LES TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ:
Le Caractère épileptique
La Démence épileptique.
LES CRISES ÉPILEPTIQUES.
L'essentielle manifestation clinique c'est
LA CRISE DU GRAND MAL.
LA STRUCTURE DE LA CRISE.
Le malade perd subitement connaissance,
il tombe avec un cri rappelant un gémissement ou un hurlement, des convulsions toniques commencent immédiatement.
Elles s'expliquent par l'hypertonie musculaire générale
Les bras et les jambes sont allongés et un peu soulèvés,
Les machoires et les dents serrées
La langue mordue
La respiration s'arrête
Le pouls s'accélère
La tension monte
Les pupilles se dilatent et ne réagissent à la lumière
L'urination et défécation involontaire.
Au bout de 15-30 mn l'hypertonie fait place à des convulsions cloniques s'exprimant par la contraction et la décontraction périodique des muscles.
Une salivation mousseuse colorée de sang par morsure de la langue coule de la bouche, puis l'accès cesse.
Sa durée n'aura pas dépassé 5 mn, les convulsions cloniques durent 1-2 mn. Pendant l'accès les réflexes tendineux sont absents.
Le malade ne réagit pas au plus fort excitants.
La conscience est troublée profondement c'est le Coma.
Après la crise la conscience revient graduellement,
le Coma passe en Sopor,
Torpeur,
et puis en sommeil,
le malade s'endort.
Après la sortie de la crise on constate l'amnésie de cette période, une faiblesse générale, des céphalées.
L'ologophasie (diminution extrème du vocabulaire) on décèle parfois des réflexes pathologiques de Babinski etc...
Pendant la crise le malade peut grâvement se blésser.
Les crises commencent d'habitude par un Aura de quelques secondes.
Il existe beaucoup de variantes de ce phénomène, elle peut être végétative au cours de laquelle le malade de sueur, on sent de la sécheresse dans la bouche,on constate la palpitation etc...
L'AURA MOTREUR.
Dans ce cas le malade court, agite les bras, fait des mouvements incompréhensibles.
L'AURA SENSORIEL.
Qui se manifeste par les sensations désagréables dans les parties différentes du corps,
par les hallucinations souvent sous forme de visions d'incendie etc...
L'aura chez chaque malade prend le caractère individuel,et constitutionnel.
Les crises du grand mal peuvent se répèter le plus souvent chez certains malades le jour, chez d'autres la nuit.
La fréquence est très diverse c'est à dire tous les jours 1x/jour 1x/semaine 1x/mois, et même plus rare,
dans certain les crise se succèdent sans arrêt pendant plusieurs heures, les intervalles sont ci courtes que les malades ne reprennent pas conscience,
c'est ce qu'on appelle:
L'ÉTAT DE MAL ÉPILEPTIQUE.
Il est nécessaire de prendre des mésures urgentes, car cet état peut entrainer la mort.
LA CRISE DU PETIT MAL.
Elle se manifeste par la perte de conscience pour quelques secondes, la convulsions des muscles du visage ou des extrémités.
Elle est riche des troubles végétatifs:
sudation
salivation abondante
palpitation.
L'ABSENCE:
C'est la perte de conscience pour quelques secondes mais sans chute et sans convulsions.
Le malade reste dans la position ou l'absence l'a saisi,
et après cela il reprend immediatement son activité...
LES ÉQUIVALENT PSYCHIQUES
LES TROUBLES DE CONSCIENCE (ÉTAT CRÉPUSCULAIRE)
LES TROUBLES DE LHUMEUR (DYSPHORIE)
Apparaissent subitement durant quelques heures,jours et disparaissent subitement.
Dans ces états les malades peuvent accomplir des actes criminels qui se distinguent par sa cruauté extrème...
LES TROUBLES DE PERSONNALITÉ.
Au cours de l'épilepsie, des modifictions de la personnalité se developent lentement ces modifications frappent les malades d'une manière inégale, si les crises convulsives sont fréquentes elles augmentent plus vite.
Les troubles de la personnalité comprennent:
Le Caractère épileptique
La Démence épileptique
LE CARACTÈRE ÉPILEPTIQUE.
Les malades deviennent égoïstes,
le cercle des intérêts se rétréci,
leur attention se concentre de plus en plus sur leur propre santé et petit intérêt personnel.
C'est la qualité principale de la personnalité épileptique.
Une combinaison ou polarité du trait de caractère entièrement opposée, le passage aisé d'un extrême à l'autre,
c'est à dire ils sont tantôt affables, bienveillant franc parfois même obsèquieux, prévoyants tantôt extraordinairement méchants et agressifs,
par exemple il remercie et s'excuse sur un grand nombre de fois pour un rien.
Ils sont explosifs,
la tendance à des crises de méchanceté constitue un des traits marquant du caractère épileptique, en même temps les réactions émotionnelles inertes sont propres aux épileptiques, cela se manifeste extrêmement par de la rancune,
ils sont vendicatifs.
Les malades restent fixés sur des offenses souvent imaginaires. Ils peuvent garder un plan de vengeance pendant des années,
ils sont pathologiquement ponctuels,
pédantiques,
respectent l'ordre la propreté,
toutes leurs choses doivent être sur les mêmes places,
ils accomplissent n'importe quel travail soigneusement et scrupuleusement.
LA DÉMENCE ÉPILEPTIQUE (L'issue de la maladie).
Lorsque la maladie est de longue durée et d'évolution défavorable la démence épileptique apparaît.
La pensée trop circonstanciée, c'est la viscosité qui est très typique. Le malade perd la faculté de distinguer l'essentiel du secondaire, il a la tendance à détailler, tout lui semble important nécessaire dans les conversations, il s'avise aux petits détails,
il passe avec grande difficulté d'un thème à l'autre, la pensée devient de plus en plus concrète c'est LE PIÉTINEMENT sur place, on constate dans le langage une percévération et de la stéréotypie.
Le vocabulaire diminue beaucoup et se forme une oligophasie chronique.
LES PRINCIPES DE TRAITEMENT.
Les principes essentiels:
Le traitement doit être de longue durée.
Les prises régulières quotidienne des médicaments.
Le traitement doit être individuel c'est à dire il faut baisser dans chaque cas concret le médicament et sa dose.
Il est possible de diminuer la dose 3 ans après la dernière crise.
Le traitement doit être complexe c'est à dire médicamenteux diétotherapie, et régime spécial, du travail.
À la base du traitement médicamenteux sont les médicaments suivants: Le phénobarbital (Épinal) et les bromures.
Il existe beaucoup de médicaments antiepileptiques qui doivent être utilisés dans chaque cas concret individuellement.
LA DIÈTOTHÉRAPIE.
Comprend: la restriction de liquide et des sels, et doit être lacto végétarienne. Les boissons alcooliques, le café et le thé sont interdites.
C'est interdit aux épileptiques de travailler prés des machines à hauteur élevée, près du feu et de l'eau.
S'il s'agit de l'état de mal épileptique,
sécours d'urgence:
dans ce cas administrer
l'hydrate de chloral en lavement jusqu'à 6g
Bromure de sodium 10% IV Sulfate de magnésie à 10% IV.
Si les crises ne s'arrêtent pas Hexonal 10% 10 jusqu'à 10 ml en IM.
Dans les cas extraordinaire il faut la Ponction Lombaire (PL) . S'il s'agit de l'état crépusculaire ou la dysphorie il faut administrer
les neuroleptiques (chlorpromazine)
Les tranquillisants (diazépam)
C'est une psychose d'évolution progrèssive comprenant la dissociation de la personnalité, il s'agit de la discordance entre les idées, les sentiments et les actes des malades.
Traduisant du grecque, le mot schizophrénie signifie "division de l'âme ".
Cette perte de l'unité de la personnalité fait que la conduite est souvent incompréhensive avec des actes inattendus.
La maladie se déclare dans la première moitié de la vie le plus souvent à l'âge de 18-30 ans.
LA SYMPTÔMALOGIE.
Elle est très riche, cette maladie passe au cours de son évolution par plusieurs stades.
La période de début.
D'état.
Terminale ou issue de la maladie.
On distingue:
le début aigu
sub aigu
lent ou graduel.
LE DEBUT AIGU:
se manifeste par l'accès dépressif souvent atteinte hypochodriaque, accès d'agitation psychomotrice, bouffée délirante polymorphe.
D'épisode confusionnel, hallucination, manifestation hystérique, parfois ils font des crimes, tentatives de suicide.
Le plus souvent la maladie évolue progressivement.
La symptomalogie se divise en deux groupes essentiels.
LES SIGNES ESSENTIELS ou PRINCIPAUX.
Ils comprennent les troubles de la pensée,
de l'emotivité et
de l'activité volontaire.
LES TROUBLES DE LA PENSÉE D'APRES LE RYTHME:
Le Mentisme
Le Bouchage (trou dans les idés)
La Persevération et
La Stéréotypie
D'APRES LA STRUCTURE:
Le Raisonnement
La Pensée Autistique
Symbolique (symbolisation pathologique de la pensée,
pensée paralogique)
l'incohérence de la pensée (salade de mots) dans les cas avancé.
LES TROUBLES DE L'ÉMOTIVITÉ.
L'Ambivalence
L'émotion inadéquate
L'apathie ou froideur émotionnel (très marqué dans les cas avancé de la maladie.
LES TROUBLES DE L'ACTIVITÉ VOLONTAIRE:
Hypoboulie et Aboulie (cas avancé)
Ambitendance (coéxistence de deux désires opposés)
Négativisme actif et passif.
Ces signes principaux sont propres à toutes les formes et sont à la base du diagnostic de cette maladie.
LES SIGNES SUPLÉMENTAIRE ou SECONDAIRES.
les hallucinations et surtout
les pseudo hallucinations,
les plus rependus
auditives,
olfactives,
visuelles.
Les idées délirantes (délires)
de persécution
d'influence physique
hypnotique
de relation et signification particulière
de reforme
d'invention.
Le syndrôme de l'automatisme mentale ou de KANDINSKI CLÉREMBAULT est très typique.
Le syndrôme cathonique -> agitation ou
-> stupeur.
Le syndrôme hébéphrénique.
LES FORMES CLINIQUES:
LA FORME SIMPLE.
Elle apparait précocement insidieusement dans l'adolescence, cette forme se dinstinguepar un lente croissance de l'apathie et l'absence de symptomes psychopathologique, telles que les hallucinations et les délires.
On observe d'ordinaire dans cette forme tous les signes principaux de la maladie.
Les modifications de la personnalité augmentent graduellement. L'issue est le syndrôme apathique, apatho aboulique, les malades ne s'intéressent plus à rien, et peuvent rester coucher des jours entiers sans rien faire.
(je ne veux pas, je ne peux pas).
LA FORME PARANOÏDE.
Elle commence le plus souvent à l'âge de 30-40 ans, on observe souvent dans le tableau clinique:
les hallucinations,
les idées délirantes, de persécution,
d'influence,
d'empoisonnement,
hypochondriaque,
de grandeur.
On constate souvent le syndrôme de KANDISKI CLÉREMBAULT dans les cas avancé ou
le syndrôme paraphrénique.
Dans cette forme on constateles signes principaux de la
schizophrénie.
LA FORME HÉBÉPHRÉNO CATHATONIQUE.
Elle comporte deux aspects qui peuvent alterner:
le syndrôme hébéphrénique,
le syndrôme cathonique.
LE SYNDRÔME CATHATONIQUE:
qui comporte:
la Stupeur cathatonique et
l'Agitation cathatonique.
Les troubles cathatoniques apparaissent par poussée, avec possibilité d'une forme à l'autre.
L'HÉBÉPHRÉNO CATHATONIE:
est une forme grave de la schizophrénie, les remissions étaient rares avant les thérapeutiques modernes.
LA PHASE TERMINALE. (ISSUE DE LA MALADIE).
Si la maladie progresse la démence schizophrénique en est l'issue, à la base de cette démence il y'a le syndrôme apatho aboulique, cette démence s'appelle démence apathique, à la différence de la démence organique on dit souvent du déficit mental de la schizophrénie.
On constate pendant l'évolution de la maladie, grâce au traitement l'amélioration de l'état psychique du malade qui s'appelle la Remission.
Elle inclue des phénomènes psychotiques et les traits du déficit mental.
ÉTIOLOGIE - PATHOGÉNIE.
L'étiologie est mal connue ce reste encore à resoudre, on découvre assez souvent une prédisposition héréditaire à cette maladie.
Quand à la pathogénie il éxiste conception de l'auto intoxication, il s'agit de la pertubation du métabolisme protidique dans la maladie schizophrénique il y'a toxicose des produits de la désamination incomplète des protides.
Les corps toxiqiques de nature protidique inhibent les enzymes oxidants dans le cerveau le tissu cérébral assimilés insuffisamment l'oxigène, l'anoxie apparait celle ci est la cause de troubles neurodynamique et morphologique de la schizophrénie.
Selon PAVLOV l'activité cérébral des schizophrénes est très facilement inhibée, l'irritabilité du cerveau a pour origine une faiblesse du sydtème nerveux des malades.
LE TRAITEMENT.
Les principales méthodes appliquées actuellement sont les suivantes:
LA CHIMIOTHÉRAPIE PSYCHOPHARMACOLOGIQUE.
Elle se base sur
les psychotropes neuroleptiques,
tranquillisants.
On utilise une combinaison de ces médicaments. Telle ou telle combinaison dépend du syndrôme essentiel.
Le traitement doit être continue, peut être parfois indéfinement.
Pendant la rémission il faut utiliser le traitement d'entretien (diminution des doses).
L'INSULINOTHÉRAPIE.
Proposée par le Psychiatre viennois SAKEL en 1935(Cure de SAKEL). Provoque un certain changement des processus métaboliques, diminue l'intoxication.
L'insuline fait baisser la quantité du sucre sanguin, au moyen de l'insuline on abaisse ce niveau à 10-20 mg %, lorsque le sucre sanguin baisse considérablement il se produit ce qu'on appelle un choc ou coma hypoglycemique.
La dose moyenne provquant le choc est égale 80-100 ui il faut élèver la dose progrèssivement à partir de 4 ui jusqu'au choc.
C'est à cette dose que s'arrète la cure du traitement, qui comprend 25-30 chocs, et sont maintenus 20-30 mn, après quoi on tire le malade de ce état, on lui administre par IV 20-30 ml de glucose à 40 %.
1-3 mn après les malades reprennent connaissance, puis on leurs donne à boire 200mg de sirop sucré, il déjeûne, si après l'ingestion du glocose, le malade reste 10-15 mn sans reprendre connaissance, on lui injecte encore 30-40 ml 40% par IV et lui faire une piqûre s/c d'1 ml d'adrénaline à 0,1 %.
Il ne faut pas oublier que chez les malades à l'insuline, le choc peut se repèter spontannément dans l'après midi, c'est pourquoi ces malades ont besoin de surveillance attentive pendant le traitement.
En cas d'apparition de l'agitation, des accès épileptiforme, il est nécessaire de tirer d'urgencel le malade de son état de choc.
L'ÉLECTROCHOC (par courant Èlectrique).
D'une caractéristique déterminée qui traverse la tête du malade, on a construit des appareils spéciaux électro convulsateurs dont les électrodes sur les deux tempes, lorsqu'on branche, le malade entre en crise convulsive qui se rapproche par sa manifestation de l'accès épileptiforme, le malade se trouve sous l'action du corant qui 1/10 s, la tension du courant de 80-120 volt.
Actuellement le traitement sr compose de 5-6 séances pratiquées à des intervalle de 2-3 jours, auparvant leur nombre atteignait 20-30 séances. L'électro choc a été proposé par le Chercheur italien CERLETTI et RENI en 1938.
L'ERGOTHÉRAPIE.
Le traitement par le travail et le sport.